Nous sommes dans un monde apocalyptique. Tout a été détruit, les humains fuient, adoptent une position statique déconcertante (on n’est pas loin des zombies…) ou tentent de retrouver le « Paradize », un univers merveilleux où le mal n’existe plus. Sam et Samantha y croient eux aussi ; lui plus qu’elle. Ils ont l’argent et les informations nécessaires pour aller de l’autre côté mais le passeur leur annonce que la somme ne correspond qu’à une personne. Il garde Samantha et Sam doit se débrouiller, dans une ville fantôme, pour trouver l’argent manquant. Il se rend vite compte que ce passage de la frontière n’est qu’un piège pour dépouiller et tuer les prétendants au rêve. Un homme régit cette vaste fumisterie : il n’a ni bras ni jambes et c’est aussi le châtiment qu’il réserve à ses prisonniers.
Mais quelle horreur cette BD ! Dans un monde fait de gris et de noir, quelques couleurs vives viennent contraster avec le sordide et le glauque. J’ai apprécié la qualité des dessins mais le scénario ne m’a pas du tout plu. Dans cet étalage de violence, le lecteur ne peut que se sentir nauséeux. Il y a une once de miette de lueur d’espoir qui réside en l’amour entre Sam et Sam mais ce genre-là (entre SF et thriller sanglant) n’est vraiment pas pour moi… Dire que la BD a reçu le Grand Prix d’Angoulême en 2016…
« 12/20 »